Energie : papiers de recherche moissonnés (9 janvier 2017)

Electricity Prices, Large-Scale Renewable Integration, and Policy Implications / Evangelos Kyritsis, Jonas Andersson AND Apostolos Serletis. Bergen : Norwegian School of Economics, Nov. 2016, 36 p. (discussion paper) http://EconPapers.repec.org/RePEc:hhs:nhhfms:2016_018

This paper investigates the effects of intermittent solar and wind power generation on electricity price formation in Germany. We use daily data from 2010 to 2015, a period with profound modifications in the German electricity market, the most notable being the rapid integration of photovoltaic and wind power sources, as well as the phasing out of nuclear energy. In the context of a GARCH-in-Mean model, we show that both solar and wind power Granger cause electricity prices, that solar power generation reduces the volatility of electricity prices by scaling down the use of peak-load power plants, and that wind power generation increases the volatility of electricity prices by challenging electricity market  flexibility.

Causality between energy, carbon, and economic growth: empirical evidence from the European Union / Karel Janda, Department of Banking and Insurance, University of Economics, Prague, and Marouan Torkhani, Institute of Economic Studies, Charles University, Prague. 5 December 2016, 58 p. https://mpra.ub.uni-muenchen.de/75440/1/MPRA_paper_75440.pdf

This paper examines the relationship between energy consumption and economic growth and between energy consumption and greenhouse emissions for the EU countries, using time series data from 1996 to 2012 within a multivariate framework for 26 EU countries. The energy sources considered are oil consumption, natural gas consumptions, and renewable energies including biomass as a distinct part. Unit Root Tests, cointegration test, Pairwise Granger causality tests, and Error Correction Model are employed to find out the type of the causal relationship. We find out that there is in the short run, a positive unidirectional causal relationship running from oil consumption to economic growth. There is also a positive bidirectional causal relationship between renewable energies and economic growth and between greenhouse emissions and economic growth. However, there is also an unexpected negative bidirectional causal relationship between biomass consumption and gas consumption. From the greenhouse emissions perspective, we can see in the short run, a negative bidirectional causal relationship between greenhouse emissions and renewable energies, and a positive unidirectional causal relationship running from both oil consumption and biomass consumption to greenhouse emissions.

Energy, carbon, and economic growth: Brief literature review / Karel Janda, Department of Banking and Insurance, University of Economics, Prague, and Marouan Torkhani, Institute of Economic Studies, Charles University, Prague. 5 December 2016, 16 p. https://mpra.ub.uni-muenchen.de/75439/1/MPRA_paper_75439.pdf

This paper serves as a brief introduction to the complex relationship between energy consumption and economic growth and between energy consumption and greenhouse emissions. We provide a critical overview of recent literature dealing with energy, carbon emissions and economic growth. We focus mainly on econometric literature examining causal effects between energy consumption and economic growth and on literature adding carbon emissions into the investigation of this topic.

Le prix de l’énergie demain / Jean-Marie Chevalier, Futuribles, n° 416, janvier-février 2017, pp. 5-21 https://www.futuribles.com/fr/revue/416/

S’il est un secteur emblématique, ces dernières décennies, de la difficulté à anticiper la façon dont il va évoluer à l’échelle mondiale, c’est bien celui de l’énergie. Alerte sur les risques de pénurie d’hydrocarbures, annonce de la survenue du peak oil, boom du gaz et du pétrole de schiste… : les prévisions reposant sur les tendances lourdes ont été révisées à l’aune de l’émergence de sources non conventionnelles, avec un impact conséquent sur le niveau des prix. S’ajoute à cela la nécessité de faire face au réchauffement climatique, et donc de revoir les modes de production énergétique pour renforcer le recours aux énergies renouvelables. Dans un tel contexte, comme le souligne ici Jean-Marie Chevalier, il est bien délicat de se prononcer sur ce que sera l’évolution des prix de l’énergie et d’envisager la façon dont se transformeront les systèmes de production énergétique. C’est pourquoi au-delà du panorama des évolutions possibles des prix du pétrole, du gaz naturel et du charbon, que propose dans un premier temps cet article, celui-ci insiste aussi tout particulièrement sur les nombreux éléments d’incertitude qui dominent en la matière. Jean-Marie Chevalier montre ainsi la pluralité des facteurs et des acteurs impliqués dans l’évolution des prix de l’énergie et des systèmes énergétiques, et met en exergue les éléments clefs qui joueront un rôle moteur ou frein dans cette évolution à moyen-long terme. S.D.

Les prévisions énergétiques et leurs aléas / Rodolphe Greggio et Benoît Mafféï, Futuribles, n° 416, janvier-février 2017, pp. 23-38 https://www.futuribles.com/fr/revue/416/

Comme le souligne Jean-Marie Chevalier dans ce même numéro, il est bien délicat de se prononcer aujourd’hui sur ce que sera l’évolution des prix de l’énergie et d’envisager la façon dont se transformeront les systèmes de production énergétique. C’est bien ce que confirment ici Rodolphe Greggio et Benoît Mafféï, qui se sont intéressés à la façon dont sont élaborées les prévisions énergétiques à long terme et dont la conclusion est qu’en l’état, elles sont vouées à l’échec. Ceci résulte en particulier de la difficulté à faire des prévisions fiables en termes d’évolution de la demande d’énergie, celle-ci résultant d’évolutions exogènes et opaques à long terme (croissance démographique, croissance économique, productivité, efficience énergétique…). Cela tient également à un certain nombre d’erreurs d’anticipation de ruptures technologiques : un « âge d’or » du gaz naturel anticipé trop tôt, la valse du pic pétrolier, un pic minéralier n’ayant pas eu les incidences envisagées initialement, un déclin du nucléaire à relativiser, etc. Cela résulte enfin de divers facteurs d’ordre politique et géopolitique en lien avec les atouts respectifs des pays en matière énergétique et leur stratégie d’indépendance en ce domaine : États-Unis et gaz de schiste, France et nucléaire, Allemagne et renouvelables, par exemple. Bien évidemment, le contexte actuel laisse à penser que l’heure est à une transition progressive des énergies carbonées vers les énergies renouvelables, mais de là à prévoir précisément à quel horizon, dans quelles proportions et selon quelle ampleur géographique, il y a un pas qui paraît encore difficile à franchir. S.D.

Energy Efficiency Standards Are More Regressive Than Energy Taxes: Theory and Evidence / Arik Levinson. NBER, December 2016 (Working Paper No. 22956) http://www.nber.org/papers/w22956 – draft : http://faculty.georgetown.edu/aml6/pdfs&zips/RegressiveMandates.pdf

Economists promote energy taxes as cost-effective. But policymakers raise concerns about their regressivity, or disproportional burden on poorer families, preferring to set energy efficiency standards instead. I first show that in theory, regulations targeting energy efficiency are more regressive than energy taxes, not less. I then provide an example in the context of automotive fuel consumption in the United States: taxing gas would be less regressive than regulating the fuel economy of cars if the two policies are compared on a revenue-equivalent basis.

Asymmetric Effects of Non-Pecuniary Signals on Search and Purchase Behavior for Energy-Efficient Durable Goods / J. Scott Holladay, Jacob LaRiviere, David M. Novgorodsky, Michael Price; NBER, Dec. 2016 (Working Paper No. 22939) http://www.nber.org/papers/w22939

We report the results of a field experiment where we exogenously vary the use of social comparisons “nudges” and subsidies for participation in an in-home energy audit program, and follow subjects through to the subsequent purchase of durable goods. We therefore can compare the causal effect of financial incentives and nudges along two margins, audits, which we liken to search, and purchase of durables. Using data on nearly 100,000 households, we document an asymmetry; nudges increase audits, but lead to lower rates of purchase. We find no evidence of a differential response for those offered a financial incentive. These differences suggest heterogeneity in the motives of the marginal consumer induced by nudges versus prices.

Danièle Revel

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