Climat : papiers de recherche moissonnés (10/01/2018)

Europe, France et réchauffement climatique. Pendant les discours les émissions augmentent / Lionel Taccoen, Géopolitique de l’Electricité, décembre 2017, 11 p. http://www.geopolitique-electricite.com/

Concernant le réchauffement climatique, il y a désormais un grand écart entre les discours européens et français et les résultats.Telle est la conclusion tirée des récentes données de l’Agence Européenne de l’Environnement dont la tâche officielle est de les publier. Hors le Royaume-Uni qui va quitter l’Union, l’Europe augmente ses émissions de gaz à effet de serre de 2014 à 2016. Le Royaume-Uni obtient un résultat remarquable et peut-être unique au monde: en deux ans il a réduit ses émissions de près de 10%.Aucun autre grand pays européen, dont l’Allemagne ne réussit à les diminuer durant la même période. Le Royaume-Uni est le seul Etat européen à appliquer une politique “bas carbone” qui ne privilégie aucun moyen alors que la France s’acharne par le développement privilégié et rapide du solaire et de l’éolien à décarboner un secteur, l’électricité, qui l’est déjà largement.L’Europe veut être le leader mondial de la lutte pour le climat.Ces résultats l’empêchent aujourd’hui de l’être.La France a augmenté ses émissions deux années de suite, créant une situation incompatible avec la déclaration récente du Chef de l’Etat proclamant la priorité de la lutte contre le réchauffement climatique.

Future Carbon Fund Delivering: Co-Benefits for Sustainable Development. Asian Development Bank, December 2018, 90 p. http://dx.doi.org/10.22617/TCS179026-2

Asia and the Pacific is home to more than 60% of the world’s population and 62% of the global economic output. But the region still faces enormous development challenges and with economic growth, it has become a major source of greenhouse gas (GHG) emissions. This has exposed Asia and the Pacific to the impacts of climate change, threatening to undo the development gains from economic prosperity over the past decades. This report reflects how Clean Development Mechanism projects supported by the Future Carbon Fund not only reduce GHG emissions but deliver social, environmental, and economic co-benefits contributing to sustainable development in the region. This report also presents qualitative and quantitative analysis of these co-benefits.

Loi de finances 2018 : vers une taxe carbone “à la suédoise” ? / Christian de Perthuis et Anouk Faure. Chaire économie du climat, université Paris Dauphine, janvier 2018, 10 p. (policy brief n° 1) https://www.chaireeconomieduclimat.org/publications/policy-briefs/loi-de-finances-2018-vers-taxe-carbone-a-suedoise/

Introduite par la loi de finances pour 2014, la taxe carbone est jusqu’à présent passée inaperçue. La baisse du prix hors taxe des énergies fossiles l’a en effet rendue indolore. La loi de finances pour 2018 prévoit d’accélérer la montée en régime de cette taxe et d’aligner la fiscalité du diesel sur celle de l’essence d’ici la fin du quinquennat. Ce Policy Brief analyse la portée de ces mesures et examine les conditions à réunir pour qu’elles contribuent efficacement à l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone du pays à l’horizon 2050.

Prescription ne fait pas loi, les “green roofs” dans les villes américaines / Gilles Debizet, Cahiers RAMAU (Réseau activités et métiers de l’architecture et de l’urbanisme), 2015, Architecture et urbanisme durables Modèles et savoirs, pp. 67-87 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01248086

Les normalisations menées au nom de la durabilité et centrées sur un dispositif technico-architectural conduisent-elles à son adoption généralisée ? Un travail de normalisation et de promotion orchestré par une association interprofessionnelle nord-américaine a accompagné la croissance des toitures végétalisées depuis une quinzaine d’années. Cependant, au-delà des niches du marché immobilier, la généralisation des toits verts se limite à quelques villes. Confrontées à un problème environnemental spécifique (surverse eaux pluviales), ces villes ont instauré des obligations réglementaires ou des incitations financières qui sont assises sur une performance fonctionnelle et non sur une prescription technico-architecturale.

International Climate Policy Leadership after COP23. The EU Must Resume Its Leading Role, But Cannot Do So Alone / Susanne Dröge and Vijeta Rattani. New Delhi : Centre for Science and Environment ; Berlin : Stiftung Wissenschaft und Politik. German Institute for International and Security Affairs, Jan. 2018, 7 p. (SWP comments) https://www.swp-berlin.org/fileadmin/contents/products/comments/2018C1_dge_Rattani.pdf

The net outcome of the Bonn climate talks (23rd Conference of the Parties, COP23) in November was lukewarm at best. Many technical issues were brought forward and the political risks caused by the US announcement to pull out of the Paris Agreement were kept at bay. Yet, leadership to fill the void left by the US was lacking. Germany, who was co-hosting with the Fiji Islands, could not table ambitious solutions as in November 2017 it only had a caretaker government in place. The Fiji Presidency brought attention to adaptation, agriculture, finance and the loss and damage debates, but could not suc-ceed to the full extent, mainly due to conflicts on finance. The performance by China was disappointing as it did not follow up on its ambitions to lead. With a view to 2018, the EU once again claimed a leadership role on the international climate agenda, though not unilaterally. During the Bonn UNFCCC negotiations, however, the EU dis-appointed many of its partners as it did not deliver as a constructive negotiator and bridge builder. Rather, it pushed for some of the technical issues. Given the urgency to forge a rulebook for the Paris Agreement implementation and in light of progressing climate change, the EU and its Member States need to demonstrate instrumental and directional leadership in the run-up to the next COP in Katowice, Poland in 2018.

Nordic participation in global and regional climate initiatives: How active are Nordic countries in the Global Climate Action Agenda? Copenhagen: Nordisk Ministerråd, 2017, 43 p. http://norden.diva-portal.org/smash/get/diva2:1162400/FULLTEXT01.pdf

In recent years, global cooperative action and climate initiatives by non-state actors have proliferated greatly, and diverse actors from Nordic countries are active participants in this development. This report provides an overview of the Global Climate Action Agenda initiatives and maps out the various global and regional initiatives where Nordic actors, such as cities, regions, businesses, academia and governments are participating. The mapping includes also individual commitments from Nordic actors such as cities and regions. In addition to providing an overview of current Nordic participation, the project highlights important cooperative climate initiatives, which Nordic countries could consider joining in the future. The overview and mapping provide valuable information for the Nordic countries, and helps to enhance the visibility of Nordic involvement in global climate action.

Danièle Revel

More Posts - Website

Follow Me: