rapports entre science et politique et rôle des experts, évolution de la géopolitique du climat, transition énergétique en Europe, aux États-Unis et dans les grands pays émergents, articulations entre problème climatique et globalisation, entre adaptation et développement, sont les questions posées par cet ouvrage
Le climat ne semble pas au plus haut de l’agenda du gouvernement français et de sa diplomatie. C’est pourtant le Président François Hollande qui a proposé, en septembre 2012, que la réunion censée conclure un nouvel accord global sur le climat se tienne à Paris en décembre 2015. Les Etats-Unis, eux, ont déjà soumis – premier pays à l’avoir fait – leurs propositions clés pour la conférence. Tout reste à négocier…
Les politiques climatiques menées aujourd’hui dans la plupart des pays industrialisés ou en développement, et les négociations internationales qui s’arrachent, recèlent des enjeux scientifiques et politiques cruciaux pour l’avenir de nos sociétés. Sur la base de plusieurs enquêtes de terrain inédites et d’une réflexion approfondie collectivement, les auteurs de ce “thema” s’efforcent d’éclairer ce vaste champ d’action/inaction publique, d’expertises et de controverses…
L’économie standard de l’environnement et de l’effet de serre – centrée sur la théorie des prix au détriment d’une économie de la production – a fait perdre deux décennies à la compréhension de la question climatique et a, en quelque sorte, bloqué la réflexion sur les voies de la décarbonisation…
Cette note du Commissariat général à la stratégie et à la prospective présente le bilan des négociations climatiques qui se sont tenues à Doha fin 2012 et dessine les défis à relever d’ici à 2015…
Un article de l’IDDRI consacré aux éléments potentiels d’un accord climat juridiquement contraignant en 2015.
L’issue de la 18e conférence de l’ONU sur les changements climatiques n’a guère suscité de commentaire enthousiaste. Si les attentes la concernant étaient modestes, le doute persiste sur la volonté commune des États de s’engager dans la lutte contre le réchauffement planétaire. Au-delà des principes sur lesquels reposent les négociations internationales et les jeux d’alliance, Bastien Alex interroge les limites de la méthode et le positionnement des acteurs-clés en vue des prochaines conférences…
Un chapitre signé François Gemenne, dans l’ouvrage collectif Négociations internationales, publié sous la dir. de Franck Petiteville et Delphine Placidi-Frot
(…) Dans le contexte d’un problème de pollution transfrontalière affectant deux pays hétérogènes, nous comparons l’efficacité relative de ces deux accords de second-rang dans le cas de fonctions d’utilité quasi-linéaires. En particulier, nous étudions le rôle des coûts associés au versement des transferts compensatoires entre pays dans le choix de ces accords coopératifs…
Une note de la CDC Climat Recherche
Devenus des rendez-vous planétaires, les COP et MOP, malgré leur multiplicité et leur fréquence régulière, donnent l’impression d’être inefficaces, peinant à déboucher sur des mesures dont l’application par les États serait capable de résoudre le problème du changement climatique…
Le guide des négociations publié à l’occasion de la prochaine conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (Doha, Qatar, 26 novembre – 7 décembre 2012) a été rédigé pour le compte de l’institut de l’énergie et de l’environnement de la francophonie (IEPF) afin de mieux comprendre les questions que soulève cet évènement mondial
En marge du colloque Où vont les négociations climatiques internationalesdu 14 novembre 2012, le Centre d’analyse stratégique publie trois notes d’analyse dans un mini-rapport
Une note du Conseil d’analyse stratégique sur la place de l’Europe dans les négociations climatiques
Ce Point Climat de la CDC Climat recherche s’intéresse au bilan de la conférence de Durban. Outre des avancées techniques et l’instauration d’une feuille de route pour créer d’ici 2015 une nouvelle architecture climatique mondiale, elle a surtout abouti à l’extension du protocole de Kyoto et de ses mécanismes de flexibilité jusqu’en 2017 voire 2020 (© Benoît Leguet)
New Economics Papers Energy Economics (REPEC)
